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Les laurelles interdites en 2024, l'état vous paie 60CHF/m pour les remplacer !

17/8/2024
5 min de lecture
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Les laurelles interdites en 2024, l'état vous paie 60CHF/m pour les remplacer !

Un départ prometteur pour cette plante adorée des suisses qui nous a conduit à des conséquences désastreuses!

Le laurier-cerise, communément appelé laurelle (Prunus laurocerasus), a connu un véritable essor dans les années 1970 à 1990 en Suisse et dans de nombreux autres pays européens. Plébiscité pour sa croissance rapide, son feuillage persistant et dense, il a été largement utilisé dans les jardins pour créer des haies épaisses, offrant une barrière visuelle efficace et une protection contre le vent et le bruit. La laurelle était particulièrement appréciée pour son aspect esthétique, facile à entretenir, et pour sa capacité à masquer rapidement les vues indésirables, ce qui en faisait un choix populaire pour les propriétés résidentielles et commerciales. Cependant, cette popularité a conduit à une prolifération incontrôlée, la plante s'échappant des jardins pour envahir les sous-bois, perturbant ainsi les écosystèmes naturels et étouffant la végétation indigène.

Une laurelle et ses monstrueuses racines
Une laurelle et ses monstrueuses racines
La Laurelle envahissante? Oui!, mais pas seulement voici une liste ses espèces d'arbres envahissantes : implantation, risques pour la santé et l'environnement en Suisse

Les espèces d'arbres et de plantes envahissantes constituent une menace sérieuse pour la biodiversité et les écosystèmes suisses. Elles ont souvent été introduites intentionnellement, mais leur propagation incontrôlée pose aujourd'hui de graves problèmes. Parmi les espèces les plus préoccupantes en Suisse, on retrouve le vinaigrier, le robinier faux-acacia, la berce du Caucase, le laurier-cerise (laurelle), l'arbre à papillons, et la renouée du Japon. Cet article explore comment ces espèces se sont implantées, ainsi que les risques qu'elles posent pour la santé et l'environnement. Nous ajoutons également cinq autres espèces envahissantes préoccupantes en Suisse.

Le Vinaigrier (Rhus typhina)

Implantation : Le vinaigrier a été introduit en Europe au XVIIIe siècle pour ses qualités ornementales, notamment son feuillage spectaculaire en automne. Il a été planté dans les parcs et jardins, mais a rapidement commencé à se propager dans la nature.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Le vinaigrier forme des colonies denses qui étouffent la végétation locale, réduisant ainsi la diversité des plantes indigènes. Bien que ce soit une plante relativement inoffensive pour la santé humaine, sa prolifération perturbe les écosystèmes locaux, en particulier dans les zones rudérales et les friches.

Le Robinier Faux-Acacia (Robinia pseudoacacia)

Implantation : Originaire des États-Unis, le robinier faux-acacia a été introduit en Europe au XVIIe siècle comme arbre d'ornement et pour la production de bois. Il s'est ensuite échappé des zones cultivées pour envahir les prairies, les lisières de forêts et les bords de routes.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Le robinier modifie la composition chimique du sol en augmentant la teneur en azote, ce qui favorise sa propre croissance et nuit aux espèces indigènes adaptées à des sols plus pauvres. De plus, il peut former des peuplements monospécifiques qui réduisent la biodiversité. Bien que le bois du robinier soit utilisé pour la construction, ses épines peuvent causer des blessures.

La Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)

Implantation : Introduite en Europe au XIXe siècle comme plante ornementale en raison de sa taille impressionnante, la berce du Caucase s'est rapidement propagée dans les zones humides et les berges des rivières, échappant aux jardins où elle était initialement plantée.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Cette plante est particulièrement dangereuse pour la santé humaine. Sa sève contient des furanocoumarines qui provoquent des brûlures cutanées graves au contact de la peau exposée à la lumière du soleil. Environnementalement, la berce du Caucase peut dominer les écosystèmes riverains, réduisant la biodiversité et augmentant l'érosion des sols en raison de son cycle de vie annuel.

Le Laurier-Cerise (Prunus laurocerasus)

Implantation : Originaire de la région méditerranéenne et d'Asie occidentale, le laurier-cerise a été largement introduit en Suisse comme plante de haie et ornementale. Son utilisation fréquente dans les jardins privés a conduit à sa dispersion involontaire dans les forêts et les parcs naturels.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Le laurier-cerise est toxique pour les humains et les animaux, car ses feuilles et ses fruits contiennent des glycosides cyanogènes, qui peuvent libérer du cyanure. En environnement, il forme des fourrés denses qui empêchent la régénération des arbres indigènes et réduisent la diversité des espèces au sol, entraînant un appauvrissement général des écosystèmes forestiers.

L'Arbre à Papillons (Buddleja davidii)

Implantation : Originaire de Chine, l'arbre à papillons a été introduit en Europe au début du XXe siècle pour ses fleurs colorées et sa capacité à attirer les insectes pollinisateurs. Il s'est ensuite échappé des jardins pour coloniser les friches, les berges de rivières et les talus de chemins de fer.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Bien qu'il ne présente pas de danger direct pour la santé humaine, l'arbre à papillons pose un risque environnemental important. Il se propage rapidement, formant des colonies denses qui supplantent les espèces indigènes. Son impact est particulièrement marqué dans les milieux perturbés où il limite la régénération naturelle de la végétation locale.

La Renouée du Japon (Reynoutria japonica)

Implantation : Introduite en Europe au XIXe siècle comme plante ornementale et pour la stabilisation des sols, la renouée du Japon est rapidement devenue une des espèces les plus envahissantes en Suisse. Elle se propage principalement par voie végétative, via des fragments de rhizomes transportés par l'eau ou les activités humaines.

Risques pour la Santé et l'Environnement : La renouée du Japon est extrêmement résistante et difficile à éradiquer. Elle forme des massifs denses qui excluent toute autre végétation, réduisant la biodiversité. Son système racinaire puissant peut endommager les infrastructures, telles que les routes et les digues. Bien qu'elle ne soit pas toxique, sa présence massive peut perturber les écosystèmes riverains en modifiant les régimes hydriques et en favorisant l'érosion des sols.

Autres Espèces Envahissantes Préoccupantes en Suisse

L'Érable Négondo (Acer negundo)

Implantation : Originaire d'Amérique du Nord, l'érable négondo a été introduit en Europe pour l'ornement et l'ombrage dans les parcs et jardins. Il s'est échappé des plantations pour coloniser les zones alluviales et les friches.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Cet arbre envahit les milieux humides et perturbe les écosystèmes riverains en dominant les espèces indigènes. Il peut aussi modifier la structure des sols, ce qui impacte négativement la flore locale.

Le Mimosa de Paris (Acacia dealbata)

Implantation : Introduit en Europe au XIXe siècle depuis l'Australie comme plante ornementale, le mimosa de Paris s'est répandu dans les régions méditerranéennes de la Suisse.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Il forme des peuplements denses qui étouffent la végétation indigène. Son expansion rapide dans les zones forestières et sur les pentes abruptes augmente le risque d'érosion et modifie la composition des communautés végétales locales.

Le Solidage Géant (Solidago gigantea)

Implantation : Originaire d'Amérique du Nord, le solidage géant a été introduit en Europe comme plante ornementale. Il s'est échappé des jardins pour coloniser les prairies humides, les bords de routes et les zones perturbées.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Le solidage géant forme des colonies denses qui excluent les autres espèces de plantes. Il perturbe ainsi les écosystèmes en réduisant la diversité végétale et en favorisant des monocultures qui peuvent altérer la faune locale.

Le Faux-Indigotier (Amorpha fruticosa)

Implantation : Originaire d'Amérique du Nord, le faux-indigotier a été introduit en Europe au XVIIIe siècle comme plante ornementale et pour la stabilisation des sols.

Risques pour la Santé et l'Environnement : Il envahit les berges des rivières, les zones humides et les forêts claires, où il forme des buissons denses qui supplantent les espèces locales. Cette invasion menace la biodiversité, en particulier dans les écosystèmes riverains.

L'Ailante (Ailanthus altissima)

Implantation : Originaire de Chine, l'ailante a été introduit en Europe au XVIIIe siècle comme arbre d'ornement pour ses qualités esthétiques et sa résistance aux conditions urbaines.

Risques pour la Santé et l'Environnement : L'ailante est une espèce particulièrement envahissante qui se propage rapidement par semis et drageons. Il colonise les friches, les bords de routes et les zones urbaines, où il forme des peuplements monospécifiques denses. Cet arbre libère des substances allélopathiques qui inhibent la croissance des plantes voisines, réduisant ainsi la biodiversité. De plus, sa prolifération peut endommager les infrastructures et compromettre la régénération des forêts indigènes.

"Remplacer l'envahissant par l'indigène, c'est redonner à la nature sa vraie force."

Lutte contre les Espèces Végétales Envahissantes : Mesures de Prévention en Suisse à Partir du 1er Septembre 2024

Les espèces végétales envahissantes représentent une menace sérieuse pour la biodiversité, les écosystèmes naturels et la santé humaine en Suisse. Leur capacité à se répandre rapidement et à supplanter les espèces indigènes entraîne une réduction de la diversité biologique et des perturbations écologiques majeures. Parmi ces espèces, le laurier-cerise (laurelle) est particulièrement préoccupant.

Interdiction de la Vente du Laurier-Cerise à partir du 1er Septembre 2024

À compter du 1er septembre 2024, la vente du laurier-cerise (Prunus laurocerasus) sera interdite en Suisse. Cette décision fait suite à des études démontrant son impact négatif sur les écosystèmes locaux, notamment sa capacité à former des fourrés denses qui étouffent la végétation indigène et empêchent la régénération naturelle des forêts.

Subventions pour l'Arrachage et le Remplacement du Laurier-Cerise

Les propriétaires de lauriers-cerises existants pourront bénéficier de subventions pour leur arrachage et leur remplacement par des espèces indigènes. L'objectif est de restaurer les habitats naturels en encourageant la plantation de végétaux locaux, qui offrent de meilleurs habitats pour la faune et contribuent à la résilience des écosystèmes.

Liste des Espèces Indigènes Recommandées pour le Remplacement

Voici la liste des espèces indigènes recommandées avec leurs caractéristiques écologiques, la comestibilité de leurs fruits, leur feuillage (persistant ou non), leur hauteur à maturité, ainsi que les détails sur leur floraison.

  1. Aubépine épineuse (Crataegus laevigata)
    • Valeur écologique : Excellent pour la faune, notamment les oiseaux et insectes.
    • Fruits : Comestibles pour les oiseaux, parfois consommés par les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 4 à 6 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs blanches.
  2. Aubépine monogyne (Crataegus monogyna)
    • Valeur écologique : Attire de nombreux insectes pollinisateurs.
    • Fruits : Comestibles, utilisés pour des préparations alimentaires.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 4 à 6 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs blanches.
  3. Bois de Sainte-Lucie (Prunus mahaleb)
    • Valeur écologique : Source de nourriture pour les oiseaux.
    • Fruits : Non comestibles pour les humains, consommés par les oiseaux.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 5 m.
    • Floraison : Avril à mai, fleurs blanches parfumées.
  4. Charme (Carpinus betulus)
    • Valeur écologique : Offre un habitat pour la faune.
    • Fruits : Non comestibles.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 10 à 20 m.
    • Floraison : Avril à mai, fleurs discrètes.
  5. Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum)
    • Valeur écologique : Attire les insectes pollinisateurs, fruits pour les oiseaux.
    • Fruits : Toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 1 à 2 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs blanches à jaunâtres.
  6. Cornouiller mâle (Cornus mas)
    • Valeur écologique : Source de nectar pour les abeilles.
    • Fruits : Comestibles, utilisés pour des confitures.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 7 m.
    • Floraison : Février à mars, fleurs jaunes précoces.
  7. Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea)
    • Valeur écologique : Attire les insectes pollinisateurs, fruits pour les oiseaux.
    • Fruits : Toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 2 à 4 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs blanches.
  8. Cytise aubour (Laburnum anagyroides)
    • Valeur écologique : Utilisé par les insectes.
    • Fruits : Toxiques.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 5 à 7 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs jaunes en grappes pendantes.
  9. Églantier (Rosa canina)
    • Valeur écologique : Fruits très prisés par les oiseaux en hiver.
    • Fruits : Comestibles (riches en vitamine C).
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 1 à 3 m.
    • Floraison : Juin à juillet, fleurs roses ou blanches.
  10. Prunellier (Prunus spinosa)
    • Valeur écologique : Abri et nourriture pour de nombreuses espèces.
    • Fruits : Comestibles après les gelées (utilisés en cuisine).
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 4 m.
    • Floraison : Mars à avril, fleurs blanches.
  11. Épine-vinette (Berberis vulgaris)
    • Valeur écologique : Fruits pour les oiseaux.
    • Fruits : Comestibles, utilisés pour des préparations culinaires.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 1 à 3 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs jaunes.
  12. Érable champêtre (Acer campestre)
    • Valeur écologique : Abri pour les insectes et les oiseaux.
    • Fruits : Non comestibles.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 10 à 15 m.
    • Floraison : Avril à mai, fleurs jaunes verdâtres.
  13. Fusain d’Europe (Euonymus europaeus)
    • Valeur écologique : Nourriture pour les oiseaux en hiver.
    • Fruits : Toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 2 à 6 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs jaunes verdâtres.
  14. Groseillier à maquereau (Ribes uva-crispa)
    • Valeur écologique : Nourriture pour les oiseaux et les petits mammifères.
    • Fruits : Comestibles (utilisés en cuisine).
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 1 à 1,5 m.
    • Floraison : Avril à mai, petites fleurs verdâtres.
  15. Merisier (Prunus avium)
    • Valeur écologique : Fleurs pour les pollinisateurs, fruits pour la faune.
    • Fruits : Comestibles (cerises).
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 15 à 20 m.
    • Floraison : Avril à mai, fleurs blanches.
  16. Nerprun purgatif (Rhamnus cathartica)
    • Valeur écologique : Nourriture pour les oiseaux.
    • Fruits : Toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 6 m.
    • Floraison : Mai à juin, petites fleurs jaunes verdâtres.
  17. Noisetier (Corylus avellana)
    • Valeur écologique : Nourriture pour la faune (écureuils, oiseaux).
    • Fruits : Comestibles (noisettes).
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 4 à 7 m.
    • Floraison : Février à mars, fleurs jaunes en chatons.
  18. Saule pourpre (Salix purpurea)
    • Valeur écologique : Attire les pollinisateurs, stabilisation des sols.
    • Fruits : Non comestibles.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 5 m.
    • Floraison : Mars à avril, fleurs jaunes en chatons.
  19. Marsault (Salix caprea)
    • Valeur écologique : Très apprécié par les pollinisateurs.
    • Fruits : Non comestibles.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 6 à 8 m.
    • Floraison : Mars à avril, fleurs jaunes en chatons.
  20. Sureau noir (Sambucus nigra)
    • Valeur écologique : Nourriture pour les oiseaux, abri pour la faune.
    • Fruits : Comestibles cuits (utilisés pour les sirops, confitures).
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 4 à 6 m.
    • Floraison : Juin à juillet, fleurs blanches en ombelles.
  21. Troène (Ligustrum vulgare)
    • Valeur écologique : Attire les insectes et oiseaux.
    • Fruits : Toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Persistant.
    • Hauteur : 2 à 4 m.
    • Floraison : Juin à juillet, fleurs blanches.
  22. Viorne lantane (Viburnum lantana)
    • Valeur écologique : Nourriture pour les oiseaux en hiver.
    • Fruits : Légèrement toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 5 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs blanches en cymes.
  23. Viorne obier (Viburnum opulus)
    • Valeur écologique : Nourriture pour les oiseaux en hiver, abri pour les insectes.
    • Fruits : Toxiques pour les humains.
    • Feuillage : Non persistant.
    • Hauteur : 3 à 4 m.
    • Floraison : Mai à juin, fleurs blanches en boules.

Importance de la Transition vers des Espèces Indigènes

La transition vers des espèces indigènes est essentielle pour préserver la biodiversité et la santé des écosystèmes suisses. Les plantes indigènes fournissent des habitats et des sources de nourriture adaptés à la faune locale, contribuant ainsi à la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques et aux pressions anthropiques.

La suppression des lauriers-cerises et leur remplacement par des espèces indigènes représentent une étape cruciale pour restaurer les paysages naturels et assurer un avenir durable pour la biodiversité en Suisse. Grâce aux subventions offertes pour l'arrachage et le remplacement, cette transition sera facilitée, permettant ainsi aux propriétaires de jardins et de terrains de contribuer activement à la protection de l'environnement.

N'attendez plus et contactez nous pour obtenir vos subventions!

Si vous souhaitez bénéficier des subventions pour le remplacement de vos lauriers-cerises, contactez-nous pour faire votre demande. Nous vous accompagnerons dans tout le processus : nous vous fournirons une liste de plantes indigènes recommandées ainsi qu'un plan de plantation détaillé. Une fois ces éléments en main, vous devrez les envoyer à l'État de Vaud pour obtenir votre subvention. Celle-ci est fixée à 60 CHF par mètre linéaire pour le remplacement des lauriers-cerises. Ne tardez pas, cette aide est temporaire ! Faites du bien à la nature suisse et transformez votre jardin en un refuge pour la biodiversité.

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